Le Projet de loi portant LUTTE CONTRE LE DEREGLEMENT CLIMATIQUE est examiné depuis le 8 mars à l’Assemblée Nationale
Le texte proposé par le gouvernement manque d’ambition et ne s’attaque que très partiellement au fondement d’un modèle de développement non soutenable.
Cette loi est pourtant la dernière fenêtre de tir de la mandature pour lutter contre le réchauffement climatique, la perte de la biodiversité, la raréfaction des ressources naturelles, des pollutions chimiques et plastiques.
Seule une démarche politique novatrice intégrant dans la loi la dimension territoriale permettra de s’approcher de l’objectif annoncé de diminution d’au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
Nous aurions souhaité une approche novatrice sur l’organisation de la société, dans la reprise des travaux de la chaire ETI de l’Université de Panthéon-Sorbonne, popularisés par le concept de « ville du 1/4h ». L’ambition est de redonner à nos concitoyens un équilibre de vie, de réduire les temps de trajets et de repenser notre organisation des territoires à l’échelle des bassins de vie, d’habitat, d’emploi, d’éducation, de santé ou encore de loisirs… Pour des territoires 100% accessibles où la mobilité est repensée pour faire baisser le CO2. Car de nombreuses solutions écologistes viendront des territoires. Il faut faire confiance à la France des différences et des territoires, loin d’un centralisme néfaste, pour une écologie partagée…
384 amendements ont été déposés par les députés du groupe « Libertés et Territoires » dont 171 par mes soins. Ils concernent tous les domaines abordés par la loi. 250 ont été repris par l’ensemble du groupe, signe d’une mobilisation écologiste à la hauteur de l’urgence.
Député LEF (Liberté Ecologie Fraternité), je m’engage à porter et défendre ces amendements en commission spéciale puis dans l’hémicycle à partir du 29 mars